« Aujourd’hui on parle bio et comment lever les difficultés pour répondre aux ambitions de la loi » dit Mylene TESTUD NEVES, directrice de la DRIAAF en introduction de la matinée.
Ensuite, Jacques FRINGS, Président du GAB IdF, en citant Marc-André SELOSSE a rappelé : « Qu’il n’y a pas de vie sans sol et pas de sol sans vie »
Jacques FRINGS, explique le rôle des agriculteurs bio pour répondre à la loi, redonne les significations de circuits courts et les possibilités de localiser son approvisionnement.
L’occasion s’offre donc de diversifier les productions, de développer et de fédérer le monde agricole, y compris les petits producteurs.
Sébastien DROMIGNY, Délégué spécial aux produits en Ile-de-France, au bio et aux circuits courts à la région Ile de France, parle « d’un retour d’aide au maintien à venir pour ne pas perdre nos agriculteurs bio. La région doit répondre à EGALIM et chaque maillon de la chaîne de valeur doit y participer. »
« Le marché public est un levier permettant de cadrer l’offre et la demande et évidemment de justement rémunérer les agriculteurs »
Était également présent, Nicolas HALLIER, Directeur général de la Coopérative bio d'Ile-de-France. Cet outil répond aux marchés publics, pour les agriculteurs. “
Coopérative bio d'Ile-de-France, répond aux besoins de la restauration collective » rappelle Nicolas Hallier, en sécurisant le prix et les quantités.
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Coopérative bio d'Ile-de-France, est l’exemple de la massification possible des produits bio » souligne Sébastien DROMIGNY.
Il rappelle aussi qu’ « il est impératif de changer les pratiques des chefs! La Région va s’atteler à les former en ce sens. Refaisons de la cuisine »
« les collectivités doivent faire le choix d’une alimentation durable même si c’est au détriment d’autres lignes, et ce malgré la conjoncture économique à venir »
La SEMMARIS, représentée par Aminata DIOP Directrice adjointe, présente le projet AGORALIM, acteur de la filière permettant de répondre aux nouveaux enjeux alimentaires (distribution, commercialisation, transformation et logistique).
« Agoralim se veut facilitant pour la logistique, nerf de la guerre de la filière. La re-territorialisation rendra plus facile l'approvisionnement et la réduction de l’impact Carbone de 17% »
La ville de Paris incarnée par Muriel Bagni-Couthenx, cheffe de projet PAT, Transition Alimentaire, rappelle les 48% de bio déjà atteints dans les crèches et rappelle que la végétalisation des menus est, là aussi, un levier majeur. L’internalisation de la compétence et/ou des partenariats maîtrisés permettent aussi de répondre aux ambitions élevées du PAD.
Gregory MÈCHE de la CDE du 20eme, 13500 repas/jour, parle d’une réelle politique choisie et assumée de la ville de Paris. Cette CDE fait « une vraie révolution alimentaire en tant qu’acteur d’une continuité écologique". C’est donc possible!
« 60% de produits bio aujourd’hui atteint, diminution de 50% de l’empreinte carbone, augmentation du coût total compensé par les économies faites en parallèle. Ces pratiques répondent à la transition écologique attendue mais aussi à la définition de service public, particulièrement à destination des enfants du territoire concerné. ». Les témoignages ensuite de la Bergerie Nationale, Moret sur Loing et Orvanne avec Gale TANGUY et Jean-luc, Eric MOREAUX d'@interfel, Louis-Marie ANSSELIN Desmettre Bio vont aussi en ce sens; ca conforte et fait du bien. Enfin Marc GUILLAUME, Secrétaire générale de la Préfecture du 77 conclut en rappelant qu'"il faut élever le débat et influencer les acteurs politiques à faire les bons choix. La Bio est posée sur la table de tous les élus; pilotons maintenant nos exigences pour que l'alimentation durable soit au rdv et surtout, dans l'assiette de nos convives."
Bravo à Eric GAUTUN pour l’invitation, d’avoir rendu le GAB IdF partenaire de l’événement et surtout pour l’organisation. Pas chose facile avec une panne d’électricité, mais qui n’a pas empêché de faire sortir la bio de l’ombre ;)